- capitonnage
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• 1871; de capitonner♦ Action de capitonner. Le capitonnage d'un fauteuil.♢ Ensemble des capitons. Un capitonnage épais, moelleux, confortable.Synonymes :- capitoncapitonnagen. m. Action de capitonner; garniture capitonnée.⇒CAPITONNAGE, subst. masc.TAPISSERIE. Action de capitonner. Un atelier de sellerie pour le capitonnage et le garnissage des cousins (Ch. BRICKA, Cours de ch. de fer, t. 2, 1894, p. 121).— P. méton. Ouvrage capitonné :• 1. La puissante voiture fila (...). Les yeux fermés, enfoncé dans le capitonnage à la place juste où s'était appuyée Anne, Augustin s'absorbait dans un silence forcené.MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 202.♦ P. métaph., péj. ou iron. :• 2. Un remous heurte ma grande carcasse maigre au capitonnage rondelet de Mr Cléophas. Pas moyen de l'éviter.A. ARNOUX, Algorithme, 1948, p. 166.— Spéc., MÉD. ,,Procédé chirurgical destiné à supprimer une cavité (anévrisme, etc.) par rapprochement de ses parois opposées prises en masse au moyen d'une suture`` (Méd. Biol. t. 1 1970).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1871 (TH. DE LANGEAC, L'Univers illustré, 14 oct. ds LITTRÉ Suppl.). Dér. du rad. de capitonner; suff. -age. Fréq. abs. littér. :16.
capitonnage [kapitɔnaʒ] n. m.ÉTYM. 1871; de capitonner.❖1 Action de capitonner; manière de capitonner. || Le capitonnage du fauteuil par le tapissier. || Le capitonnage du canapé a coûté trop cher.0 Antoine fut mis au capitonnage des caisses. On lui montra à placer la bourre et les découpes de soie. Pendant des mois, tant qu'il y avait à capitonner, « pas trop maladroit », il capitonna.Herbert Le Porrier, le Luthier de Crémone, p. 31.2 Ensemble des capitons; surface capitonnée. || Un capitonnage épais, moelleux, confortable.♦ Par métaphore. || « Le capitonnage rondelet de M. Cléophas » (A. Arnoux). ⇒ Rembourrage.
Encyclopédie Universelle. 2012.